jeudi 29 janvier 2009

Punch Public Relations!

Voilà trois semaines que j'ai commencé mon stage chez "Punch PR", petite agence de relations publiques spécialisée dans la mode.
Le rôle de l'agence : faire parler des créateurs pour lesquels elle travaille (bijoux, vêtements, sacs à main, chaussures...) par l'intermédiaire de la presse magazine. Cela passe la plupart du temps par l'envoi des vêtements et accessoires des créateurs aux magazines, dans l'espoir qu'ils soient pris en photos et publiés dans les rubriques "Mode".
Mon rôle : hum...on en reparlera plus tard. Faut leur laisser le temps de me faire confiance non? (en gros pour le moment je suis l'assistante de l'assistante...voilà vous êtes contents?!)
Le bureau est sur Broadway, en bordure de SoHo, au 11ème étage d'un grand building new yorkais.
Autour de moi : sacs à main, chaussures, maillots de bain, bijoux et vêtements en tous genres (ce qui n'est pas pour déplaire à la FILLE que je suis...!).





L' immeuble de mon stage 636 Broadway











La vue depuis mon bureau

New York's dark side...

Fraîchement débarqués à l'aéroport de New York JFK le 9 janvier dernier, moi et mes 50 kg de bagages avons commencé par expérimenter le côté obscur de la force New Yorkaise.
Les premières semaines ont été dures mes amis...
Après m'être faite arnaquer par mon tout premier taxi, je me suis retrouvée seule pour ma première nuit, dans le motel le plus insensé et glauque de toute l'Histoire des motels (je sais j'avais déjà dit ça pour le motel de San Francisco mais à côté de celui-là, le motel de San Francisco était un 4 étoiles!). Les chambres étaient en fait des sortes de box pour chevaux ou cellules de 3 mètres sur 4, sans plafond (donc spectacle son et lumière toute la nuit!) comprenant deux lits simples aux draps douteux (poils, poussière et crasse en cadeau!). Toilettes et douches communes faisaient évidemment parties du lot avec lumière en option (par soucis d'économie les lumières de la douche étaient munies de détecteurs pour ne s'allumer qu'en cas de besoin, il semblerait que ma petite taille ait empêché les dits détecteurs de me repérer, je devais donc agiter les bras en l'air toutes les 20 secondes pour avoir de la lumière!).









Ayant un ronfleur dans la chambre de droite, un couple dans la chambre de gauche (hum!), des allemands déchaînés quelque part aux alentours et, je le rappelle, pas de plafond, inutile de vous dire que je n'ai pas dormi de la nuit (est-il utile de préciser que ma chambre était à côté des toilettes communes et de tout ce que ça implique, que quelqu'un a essayé de rentrer dans ma chambre vers 4h du matin et qu'il faisait facilement 40°C dans l'hôtel?).
Le lendemain, Hélène est arrivée. A deux ça passait déjà mieux (enfin pas au niveau bagages!!! la chambre n'étant pas vraiment prévue pour accueillir 6 valises!). On en a ri! Nous avons donc partagé la même chambre pour ce qui fut ma deuxième nuit dans ce lieu.
Ne pouvant tout simplement pas rester une minute de plus dans l'anti-chambre de l'enfer (oui je sais là j'en fait un peu trop!) nous avons plié bagages, appelé un taxi et sommes parties nous installer dans un autre motel que nous espérions plus correct.



Bienvenue au Chelsea International Hostel!
Nous sommes restées une semaine dans une chambre en sous-sol comprenant uniquement deux lits superposés et un lavabo.
Nous avons commencé notre stage dès le lundi. Au programme de la semaine : douche froide tous les matins et maquillage dans les toilettes (pas de lumière dans la chambre), journée en stage puis visite chaque soir de 18h à 22h de 4 ou 6 appart.



Notre recherche d'appart est restée infructueuse.
Nous visitions de tout (des colocations crado et hors de prix, des trucs dans des quartiers craignos, un loft avec pour tout accès un monte-charge muni d'un Chinois payé pour appuyer sur le bouton de 10h à 17h, une galerie d'art aménagée en appart, des chambres pas plus grandes que des placards à balais...). Il a fait -12°C toute la semaine histoire de rendre les longues heures à marcher dans les rues de le ville plus sympathiques!
Déprimée, frigorifiée et à bout de forces je me suis mise à avoir une bien piètre opinion de NY.


Puis Hélène et moi avons trouvé une solution alternative au motel.
Une fille nommée Sarah nous a proposé de nous sous-louer son loft à Brooklyn jusqu'au 1er février pour un prix très intéressant. Acceptant sa proposition nous avons de nouveau plié bagages et, ni une ni deux, nous nous sommes retrouvées de l'autre côté du pont, en banlieue, dans la zone industrielle de Brooklyn.



D'une rive à l'autre : nous quittons Manhattan pour Brooklyn






Le loft


Vue sur la zone industrielle


Et au fond l'île de Manhattan (oui c'est l'Empire State Building le grand machin!)


Et quand il neige ça donne ça


Entre nos visites d'appart nous avons lentement commencé à intercaler de courts moments de tourisme et d'évasion. Le mal du pays s'est renforcé quand, sur la luxueuse 5ème Avenue, nous avons vu les magasins de chez nous...("Fraaaance je t'aime!!").
Balades sous la neige et pauses café au Starbucks ont constitué l'essentiel de nos activités...